1-Faire des aménagements cyclables sécurisantes et de qualité entre les agglomérations :
2-Sécuriser les accès aux établissements scolaires :
Il faut créer les conditions pour permettre aux enfants d’aller en autonomie au collège. C’est un enjeu de santé publique : les enfants ont perdu 25% de leurs capacités cardio respiratoire en 10 ans à cause du mode de vie trop sédentaire (cf article sur Ameli.fr). Ne préparons pas les infarctus des futurs trentenaires. Il faut aussi promouvoir la multimodalité en complément des transports scolaires en installant des stationnements vélo sécurisés au niveau des arrêts des cars scolaires. Là encore la sécurité est un élément clef.
La moitié des parents (51% d’après cette enquête IFOP de 2023) seraient enclins à privilégier les mobilités actives pour leurs enfants à condition que leur sécurité soit garantie.
3-Intégrer les associations locales dans la construction des projets :
4-Développer les mobilités actives en milieu rural suivant 2 principes :
Nous demandons que soient étudiées les possibilités de fermer certains axes secondaires pour le transit automobile et que le statut de ces routes puisse être changé pour répondre à des impératifs d’accessibilité des riverains et de sécurité des usagers les plus vulnérables.
Le réseau routier est particulièrement dense dans le département et choisir de consacrer certaines routes secondaires aux mobilités actives est une solution peu couteuse pour sécuriser les trajets, permettant aussi de limiter leur entretien si elles ne reçoivent plus de véhicules lourds. La continuité des itinéraires aménagés entre les EPCI doit être un objectif pour atteindre in fine un schéma cohérent
Pour aller plus loin :
Le plaidoyer du Collectif Bicyclette Bretagne pour les Côtes d’Armor (CBB22)
Le communiqué de presse du 1er mars 2024
La note de la FUB «Assurer la sécurité des cyclistes en milieu rural»
Le schéma départemental des mobilités
Le panorama et l’observatoire des mobilités des Côtes d’Armor