Pour VU le compte n’y est pas : 4,8 millions sur 10 ans dont 3,6 pour les aménagements cyclables proprement dit et 1,2 million pour les services (stationnement…). Et encore, c’est la somme maximum qui pourra être allouée, ce qui signifie que tout ne sera pas utilisé.
→ Dans ces aménagements, 1,4 millions sont prévus pour sécuriser les intersections.
→ Sachant que l’agglo finance les aménagements à hauteur de 40 %, les communes ont la charge des 60 % restant et n’ont aucune obligation de se lancer dans des travaux.
→ Cette somme revient à investir 3,20 € par an et par habitant dans ce plan vélo…pour info l’ADEME préconise d’arriver à 30 € …
→ Doubler la part modale des déplacements à vélo de 2 % en 2019 à 4 % en 2029…quand au niveau national on vise 9 % dès 2024 et 12 % en 2030 (Chiffres de la Stratégie Nationale Bas Carbone dite SNBC élaborée en 2015) !
Les trajets proposés ne sont pas tous très directs : à Saint-Quay notamment, on se retrouve avec des zigs et des zags sans aucune utilité pour le vélotaf. Pour les touristes oui, ça peut être sympa, mais le reste de l’année ? Que vont dire les habitants devant des aménagements qui ne seront pas utilisés? «On paie des pistes cyclables et personne ne roule dessus ! Gaspillage d’argent public» !!
L’agglo prétend que si l’enveloppe allouée est rapidement épuisée la question d’une rallonge pourrait éventuellement se poser. Pour info, la question des mobilités sur l’agglo n’est pas une «éventualité» : si la réglementation des Zones à Faible Emission (ZFE) s’applique en 2025 pour les agglomérations de plus de 150 000 habitants (l’agglomération briochine fait 151 000…), ce sont des dizaines de milliers d’automobilistes qui devront trouver une solution pour leurs déplacements.
L’agglo prétend que nous avançons… Certes on avance, mais on se demande si ce n’est pas à reculons !